Février 2021

Lors de sa résidence, d'octobre 2020 à février 2021, Nihura a réalisé une série de peintures monochromes, incarnant, feuille à feuille, une forme de journal visuel de son expérience au Marais.

Immédiatement attirée par les chevaux du domaine lors de promenades aux écuries devenues quotidiennes, elle s'est également intéressée aux voitures locales dispersées dans le village. Elle élabore et assemble ainsi une accumulation d'images représentatives du domaine et ses alentours, offrant un témoignage poétique de son environnement, jusque dans ses détails les plus triviaux. Elle explore la ruralité locale, son identité, dont divers visages se sont dévoilés au fil des saisons.

La résidence fut également l'occasion de prendre le temps de revenir sur des réflexions ayant éclot durant le confinement, et qui, malgré leur caractère intime, sont communes à beaucoup : la rapidité avec laquelle le temps passe, la valeur de nos déplacements dans l'espace, mais aussi l’introspection. Nihura, explicitant ainsi l'importance des espaces laissés en réserve dans ses peintures, dit : « J'aime les espaces blancs ou en négatif, car il est important pour moi d'avoir un endroit où l'on peut penser au vide, afin de laisser les gens remplir les blancs et ressentir quelque chose, que ce soit personnel, ou rattaché à l’œuvre. »

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A propos

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Nihura Montiel, née en 1988, est une peintre originaire de Tijuana au Mexique, aujourd'hui basée à Los Angeles. Elle est diplômée de la University of Southern California depuis 2013.

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